beaux livres : photo, architecture, art

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Lipovetsky

Gilles Lipovetsky est un essayiste français et professeur agrégé
de philosophie à l’université de Grenoble. Il est également membre du Conseil d’analyse de la société et consultant de l’association Progrès du Management. Son nom reste associé à la pensée postmoderniste, de même qu’aux notions d’hypermodernité et d’hyperindividualisme. Son livre L’Ère du Vide est certainement le plus connu.

Nave

Diplômé de l’Escola d’art I Superior de Disseny à Valence, Eduardo Nave est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en arts visuels et en design, spécialisé dans la photographie. En 2005, il a fondé avec 13 autres artistes le collectif de photographie contemporaine NOPHOTO qui, un an plus tard, a remporté le prix Arco et le prix de la révélation PHotoEspaña 2006. En 2014, avec 4 éditeurs, il a développé la publication DÚO et en 2016, il a créé et coordonné le projet EL DIARI INDULTAT. Depuis 2001, il collabore fréquemment avec les médias éditoriaux espagnols et internationaux, et les galeries Pilar Serra (Madrid) et Juan Silió (Santander) représentent son travail. Il a reçu plusieurs prix et soutiens pour ses projets et montre régulièrement son travail en Espagne et à l’étranger.

Gouraud

Sylvain Gouraud est un artiste visuel né en 1979 et basé à Aouste-sur-Sye dans la Drôme. Il s’immerge dans des milieux aux enjeux sociaux délicats dans lesquels la question de la représentation joue
un rôle prépondérant. Après avoir travaillé en prison ou avec les patients d’hôpitaux psychiatriques, il se concentre depuis une dizaine d’années sur les enjeux de description de notre rapport à la nature par le prisme des pratiques agricoles.

Antoine

Pierre Antoine est artiste. Son travail s’articule autour de l’idée assez simple que le monde a quelque chose à lui apprendre et que cela en passe par l’image. Il réalise un grand nombre de photos, partout, tout le temps, ce qui forme ce que l’on pourrait appeler un « fonds » [photographique]. En l’alimentant sans cesse, en le consultant régulièrement et en le manipulant, des images s’agglomèrent et tracent différents « récits » qui prennent la forme de projets. C’est depuis ce fond que s’élaborent ses travaux. Il a exposé en France et à l’étranger, notamment au Centre national de la photographie à Paris, à l’ICC à Anvers, et plus récemment dans la seconde édition de la Triennale Art et industrie au Frac Grand Large à Dunkerque. Il est par ailleurs maître de conférence à l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles où il enseigne les arts visuels.

Duographie

Duographie retraces ten years of the creation of the artist duo Pétrel I Roumagnac (duo), formed by Aurélie Pétrel and Vincent Roumagnac. At the crossroads of visual arts and theatre, their work explores the dialogue between photography and staging through installations with reactivation protocols and photostage pieces. Since 2013, they have been designing creations that evolve in accordance with their exhibition environment, questioning the conventions of the visibility of works, both in space and time. Each of the pieces presented by the duo is constantly moving in its exhibition space, evolving between latency time, reserve space and redistribution in space, according to successive rearrangements of photographic objects and other materials that make up them. The result is hybrid installations, a contemporary object theatre with blurred temporalities, a mixture of still images, body traces and performative sculpture in perpetual movement. The book takes the position of focusing visually on de rêves, d’Astérion, and de l’Ekumen, the trilogy of photoscenic pieces created by the duo between 2016 and 2023, each offering an immersive dive into their abundant floating universe. The duophonic play in nine scenes reproduces, in a theatre format, interviews between the two protagonists, which, together with friends passing through the course of their discussion, take place throughout the work played in and for the book, and illuminating, at the heart of the words inside, the ten years of this unique work in duo.

Index Pétrel

La pratique photographique d’Aurélie Pétrel interroge le statut de l’image, son utilisation ainsi que les mécanismes de sa production. Ancrées dans la durée, ses recherches visent à ramener la prise de vue au centre de la réflexion multisensorielle à l’aide de dispositifs spatiaux. Aurélie Pétrel pose la question de la mutation-mutabilité d’une image, son potentiel de fractalisation, non seulement en soi mais aussi dans ce qu’elle peut provoquer comme trouble en son expérience de pluriperception. Pour elle, une prise de vue génère une multitude de prises de point de vue. Les temps et les espaces ne cessent de se superposer, tout en ne cessant pas de se disjointer. L’image mouvante se redistribue et ses métamorphoses consécutives viennent ainsi déjouer son absorption consensuelle, sa perception une et définitive, son moment et sa position décisifs. Mettant en oeuvre les outils formels et les processus intellectuels tant des artistes que des chercheurs, Pétrel associe une démarche plasticienne et conceptuelle dans une suite programmatique de mises en situation, où le format exposition rejoue à chaque fois différemment, la dimension interprétative de toute partition, de toute photographie en latence, de toute forme en attente de métamorphose. Son travail fait partie de la collection du Musée de l’Élysée de Lausanne (CH) ; du Centre National d’Art Moderne (MNAM)–Centre Georges Pompidou, Paris, du Centre National des Arts Plastiques (CNAP), du FRAC Normandie Rouen et du FRAC Occitanie Montpellier…

Pétrel

Aurélie Pétrel, formée à l’École des Beaux-Arts de Lyon en 2006, enseigne en tant qu’artiste et responsable du Pool photographie au sein de la HEAD – Haute École d’art et de design de Genève depuis 2012 et co-dirige le Laboratoire d’expérimentation du CIPGP – Collège International de Photographie du grand Paris depuis 2018. Son travail est exposé en France et à l’étranger. Il est représenté par la galerie Ceysson & Bénétière, Gowen Contemporary (en solo) et par la galerie Valéria Cétraro (en duo avec Vincent Roumagnac).

Roumagnac

Vincent Roumagnac est un metteur-en-scène, scénographe, et chercheur basque-français né à Biarritz en 1973, basé à Helsinki. Son travail se matérialise sous de multiples formes telles que des installations, des performances et des gestes vidéoscéniques. Depuis 2010, il collabore avec le chorégraphe finlandais Simo Kellokumpu et, depuis 2012, il mène un travail en duo avec l’artiste Aurélie Pétrel. Il obtient en 2020 un Doctorat en Arts au Performing Arts Research Centre de l’Université des Arts d’Helsinki pour son projet de recherche artistique Reacclimating the Stage (Réacclimatations Scéniques).

FIGURES FLEURS FORÊTS

Jean Luc Tartarin borrows images from the history of photography, which he reproduces in a file he calls “premier”, from which he can experiment with different interventions until he achieves the work he deems to be the best.
When he takes an old silver photograph, once scanned, it becomes like a negative. The raw file, of a particular nature, enables Jean Luc Tartarin to undertake the work of constructing a new image in a kind of digital alchemy. After this long process of invention, combining pleasure and struggle with virtual matter, the final file is embodied in the materiality of a print on chromogenic paper. The book is organized around three main iconographic themes: figures, flowers and forests. Forests have always been an important subject in the artist’s photographic research, which he has been pursuing for over fifty years.

Tartarin

Jean Luc Tartarin est né à Metz en 1951. Il vit et travaille dans la proche région de Metz. Autodidacte, il est lauréat du Prix Niepce en 1971. En 1972, à l’école des Beaux Arts de Metz, il devient le premier professeur de photographie dans une école d’art en France, fonction qu’il a occupé jusqu’en 2013.

Engagé dès le début des années 1970 dans une pratique artistique, où le médium photographique est exploré dans ses multiples facettes, dont la forêt, les arbres, deviennent le sujet de prédilection qui se construit dans la proximité du territoire de l’enfance.